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  • Photo du rédacteurJean-Luc Canton

Entrer dans les mondes très étranges de Jean-Luc Canton

Cet article est paru sur le site internet de La Dépêche, rubrique "France - Monde", sous rubrique "Société", le 11 décembre 2022.


Discret, l’auteur roquettois n’en est pas moins prolifique en roman ou nouvelle à la limite de la métaphysique et du fantastique.


"Le fantastique est toujours quelque part présent en nous." Pour étayer ce qui apparaît comme le leitmotiv de son œuvre, Jean-Luc Canton n’hésite pas, d’entrée, à nous immerger dans les grands principes philosophiques de l’âme humaine. Ainsi, dans "L’Ecueil de la conscience", l’écrivain, au travers du mythe de la caverne de Platon, fait référence à ce qui est non révélé en nous.


Un va-et-vient dans l’obscur

Cette nouvelle, sortie en 2020, qui s’avère plutôt didactique au départ, est en réalité assez astucieuse, diffuse, jouissive même. Et cela tient au style inimitable de Jean-Luc Canton. "Si l’écriture est une passion depuis longtemps, j’y suis venu sur le tard", confie le Roquettois, dont l’autobiographie publiée en 2019, "De Prométhée à Icare, ou le parcours d’une vie", a fixé en quelque sorte les règles du "je" et les codes de compréhension de cet ancien commercial dans le BTP (Bâtiment et travaux publics) que rien ne prédestinait à l’écriture.


On continue alors à s’amuser en mode intello sur "La dixième porte", sorti l’an passé. Ici, le problème de l’amour et son approche accouchent d’un va-et-vient bien senti entre l’obscur et l’être social que chacun représente dans cette bonne vieille société. "La symbolique est l’étape de franchissement de chaque porte", tente d’éclairer Jean-Luc Canton, qui cite en référence sur ce roman un certain Guy de Maupassant et son "Horla".


Une écriture un brin complexe, un peu folle

On continue dans cette littérature un brin complexe, un peu folle parfois, toujours matinée de fantastique, pour déboucher sur "Cette autre vie insolite" (2021 également). La poésie n’est pas absente de cette nouvelle qui laisse poindre une voix intérieure. "C’est un discours par le biais du rêve, la description d’un personnage qui est en réalité le Petit Prince", dévoile Jean-Luc Canton.


Comme dans toute l’œuvre de l’écrivain roquettois, un sentiment de voyage intérieur, de besoin de s’évader, quitter peut-être un monde trop lisse pour descendre vraiment au fond de son puits intérieur.



La Dépeche.fr Publié le 11/12/2022 à 05:11


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